mardi 5 mars 2013

Les besoins vitaux / les besoins intenses.

Au bout de 6 ans et demi, ce que j'imaginais plus ou moins ce confirme. Voici un exemple de réveil nocturne récent à Mathieu : Tony se lève, parle fort, propose un verre d'eau à Mathieu, d'aller au toilette, " NON un CaYinnn" (oui la nuit le "l" de calin, disparait) Il se rendort un peu ( encore faudrait il qu'il ai été réveillé pendant cet intermède de petite crise) Un peu plus tard re-reveille en hurlant, j'y vais, je propose un verre d'eau, d'aller au toilette, j'évite de peu le coup de pied dans la figure rageur " NON" , je m'éloigne un peu pour vérifier la t° du radiateur, ça a pour effet de lui faire demander " UN CaYinnnn !" j'y retourne doucement, lui propose de se rapprocher de moi (il est en haut d'un lit superposé), et là il me dit qu'il a faim (il s'est couché avec cette idée, et je sais qu'il n'a pas faim vu que je lui ai donné quelquechose à manger juste avant d'aller au lit), mais je surf sur ce petit qualquechose qui pourrait le satisfaire, je lui propose de se lever pour aller manger quelquechose, on passe devant le lavabo, et là il réalise qu'il a soif, je fais couler l'eau, et le brui lui fait réaliser qu'il a besoin d'aller au toilette.... comme lui avait proposé son papa il y a bien une demi heure ou une heure. voilà le verre d'eau bu, je lui demande s'il veut manger "non, je veux dormir". Et hop c'set parti pour une nuit sans autre réveil. A coté de cela, on entend un peu plus tard Thomas se lever tout seul, aller faire pipi et se rendormir illico. ça me fait penser à ce texte poster par Sabine sur facebook : Comment savoir pourquoi les bébés pleurent ? texte qui se base d'ailleurs sur un postulat completement faux : "Crier, pleurer, voici la seule manière qu'ont nos chers bambins de s'exprimer" mais bref le débat n'est pas là. en lisant cela : "Enfin lorsqu'il s'agit de douleur, les yeux de l'enfant restent continuellement fermés (s'il les ouvre, cela ne dure que très peu de temps). Une forte tension peut s'observer autour des yeux et sur le front. Ses sourcils sont froncés, le front plissé. Quant aux pleurs, ils démarrent avec une intensité maximale, immédiatement après le stimulus." je me dis que Mathieu ressent surement tout comme de la douleur, car il n'a jamais modelé son cri. Je me suis toujours senti incapable de savoir pourquoi il pleurait, à part apprendre à regarder la montre et imaginer son besoin, et je réalise qu'en fait il a du mal lui même à identifier ses besoins. Dommage de le comprendre presque 7 ans trop tard ! lui donner toujours la même réponse (lui proposer le sein) ne l'a sans doute pas aider à comprendre son corp !