lundi 23 juin 2008

age natuel pour le sevrage.

Un âge "naturel" pour le sevrage


En 1995 est paru aux Etats-Unis un ouvrage passionnant sur les aspects « bioculturels » de l'allaitement .

Une des contributions , écrite par Katherine A. Dettwyler, professeur d'anthropologie à l'Université du Texas, s'intéressait à une question bien précise : à quel âge les petits humains devraient-ils être sevrés (le sevrage étant entendu ici comme la cessation totale des tétées) si l'on se basait uniquement sur des considérations physiologiques ?

Chez les primates (famille dont font partie les êtres humains) et comparativement aux autres mammifères, la durée de gestation est plus longue, le poids à la naissance (par rapport au poids adulte) plus élevé, le cerveau (par rapport au poids corporel total) plus lourd, la durée de dépendance à l'adulte plus longue, la maturité sexuelle plus tardive, la durée de vie plus longue et... l'âge du sevrage complet plus tardif.

Chez les mammifères, celui-ci semble pouvoir être corrélé à plusieurs variables : âge de quadruplement du poids de naissance augmenté de quelques mois (entre 3 et 4 ans pour les humains) ; âge où l'on atteint le tiers de son poids adulte (entre 6 et 7 ans pour les humains) ; durée de la gestation (chez les primates les plus proches de l'Homme, à savoir les chimpanzés et les gorilles, la durée de l'allaitement est égale à plus de six fois la durée de la gestation) ; âge d'apparition des premières molaires définitives (5,5 à 6 ans pour les humains, qui est aussi l'âge où le système immunitaire arrive à maturation).

De toutes ces données, on peut conclure que l'âge « naturel » du sevrage chez les humains se situerait entre 2,5 et 6 ans.

Les historiens et les anthropologues confirment bien évidemment que chez de nombreux peuples, l'allaitement long, jusqu'à 2, 3 ou 4 ans, était la règle , et qu'il l'est encore dans maints endroits du globe.

Les archéologues s'intéressent eux aussi au sujet depuis quelque temps, et font des découvertes intéressantes.
C'est ainsi que la paléoanthropologue Estelle Herrscher, étudiant des squelettes d'enfants enterrés dans la nécropole Saint-Laurent de Grenoble, a montré, grâce à l'analyse de certains isotopes qui signent la consommation de lait maternel, qu'à la fin du Moyen Age, le sevrage débutait vers 2,6 à 3,3 ans , alors qu'au 18 e siècle, l'allaitement durait moins longtemps, avec des conséquences sur la santé : un état sanitaire plus déficient à l'époque moderne qu'au Moyen Age, et une croissance meilleure des 5-9 ans au Moyen Age.

Au Guatemala, d'autres archéologues, s'appuyant eux aussi sur l'étude des isotopes dans l'émail dentaire de squelettes dont l'âge allait de 500 ans avant JC à 1500 de notre ère, avaient conclu que les enfants de ces époques commençaient à consommer des aliments solides avant l'âge de 2 ans, et continuaient à être allaités pendant la majeure partie de la période de minéralisation des prémolaires (2 à 6 ans) .

extrait d'un article de la LLL issue de http://www.lllfrance.org/allaitement-information/sevrage.htm#


Avec ses 4kg500 à la naissance , Mathieu aura quadruplet son poid à 18kg. Ce qui d'apres sa courbe de poid nous mène à 5 ans !!! couplé avec son caractère d'enfant intense, je ne suis pas certaine qu'on aille jusqu'au sevrage naturel en fait ;)

Un autre article de la LLL juste pour le plaisir

Allaiter un bambin : quelle drôle d’idée!

Comme les femmes sont de plus en plus nombreuses à allaiter leurs bébés, elles sont aussi nombreuses à constater que cela leur plaît assez pour prolonger l’allaitement au-delà des quelques premiers mois d’abord prévus. Depuis longtemps, l’UNICEF encourage l’allaitement jusqu’à deux ans et plus et l’American Academy of Pediatrics recommande l’allaitement pendant au moins un an, et ensuite aussi longtemps qu’il plaira à la mère et à l’enfant. Même la Société canadienne de pédiatrie, dans sa dernière déclaration sur le sujet, affirme que les femmes pourraient très bien souhaiter allaiter deux ans ou plus, et la position de Santé Canada est semblable à celle de l’UNICEF. Jusqu’à récemment, on allaitait souvent les enfants jusqu’à trois ou quatre ans, dans une bonne partie du monde, et l’allaitement des bambins est encore chose courante dans bien des sociétés.

Pourquoi poursuivre l’allaitement au-delà de six mois?

Parce que souvent, les mères et les enfants adorent ça. Pourquoi mettre un terme à une relation agréable? De plus, la poursuite de l’allaitement est bénéfique pour la santé et le bien-être de la mère et de l’enfant.

Mais on dit que le lait maternel n’a plus d’avantage après six mois.

C’est peut-être ce qu’on dit, mais c’est faux. Le fait que quiconque (incluant les pédiâtres) puisse dire une chose pareille ne fait que montrer l’étendue de l’ignorance de bien des gens sans notre société au sujet de l’allaitement maternel. Le lait maternel est, après tout, du lait. Même après six mois, il contient encore des protéines, des gras et d’autres éléments qui sont importants et appropriés pour la nutrition et qui répondent aux besoins des bébés et des enfants. Le lait maternel contient encore les facteurs immunologiques qui aident à protéger le bébé. En fait, certains facteurs immunologiques du lait maternel sont présents en plus grande quantité pendant la deuxième année que pendant la première. C’est précisément comme il se doit, étant donné que les enfants de plus d’un an sont en général exposés à plus de sources d’infection. Le lait maternel contient encore des facteurs de croissance qui contribuent à la maturation du système immunitaire, ainsi qu’à celle du cerveau, des intestins et d’autres organes.

On a prouvé que chez les enfants en milieu de garde, les infections sont moins nombreuses et moins graves chez les enfants qui sont encore allaités. Par conséquent, les mères qui continuent d’allaiter après leur retour au travail perdent moins de jours de travail.

Il est intéressant de constater que les fabricants de laits artificiels (une pâle copie « maternisée» du lait maternel) poussent l’utilisation de leur produit jusqu’à l’âge d’un an, tout en disant que le lait maternel (l’original) ne vaut la peine d’être donné que jusqu’à six mois ou même moins longtemps («la meilleure nutrition pour les nouveau-nés »). Malheureusement, c’est un refrain que de trop nombreux professionnels de la santé ont repris en choeur.

On m’a dit que si j’allaite plus de six mois, les facteurs immunologiques du lait empêcheront mon bébé de développer son propre système immunitaire...

C’est faux, voire absurde. On a peine à croire que tant de gens dans notre société travestissent en inconvénients les bienfaits de l’allaitement maternel. On donne des vaccins aux bébés pour qu’ils puissent se protéger contre de vraies infections. Le lait maternel aide aussi l’enfant à se défendre contre des infections. Quand il les combat, il y devient résistant. Tout naturellement.

Mais je veux que mon bébé soit autonome...

Et l’allaitement maternel rendrait les bébés dépendants? N’en croyez pas un mot. L’enfant allaité jusqu’à ce qu’il se sèvre de lui-même (entre 2 ans et 4 ans, habituellement) est en général plus autonome et, plus important encore, peut-être, plus sûr de lui dans son indépendance. Il a reçu réconfort et sécurité au sein, jusqu’à ce qu’il soit prêt à se sevrer. Quand il franchit cette étape, il sait qu’il a réussi quelque chose, qu’il a fait un pas en avant. C’est un des jalons de sa vie.

Souvent, on pousse les enfants à devenir « indépendants » trop rapidement. À dormir seuls trop tôt, à être sevrés trop tôt, à se passer de leurs parents trop tôt, à tout faire trop tôt. Ne les poussons pas, ils deviendront autonomes bien assez vite. Pourquoi se presser? Bientôt, ils quitteront leurs parents. Voulez-vous qu’ils quittent la maison à quatorze ans? Lorsqu’on satisfait un besoin, il passe. Lorsqu’on ne satisfait pas un besoin (comme celui d’être allaité et d’être près de maman), le besoin demeure tout au long de l’enfance et même l’adolescence.

Bien entendu, l’allaitement maternel peut, dans certains cas, servir à encourager une dépendance excessive. Mais on peut en dire autant de l’alimentation et de l’entraînement à la propreté. Le problème est ailleurs, pas dans l’allaitement.

Que dire d’autre?

Malgré leur importance, les bienfaits nutritionnels et immunologiques de l’allaitement maternel d’un bambin n’en sont pas l’aspect le plus important. Je crois que ce qui compte le plus dans l’allaitement d’un bambin, c’est la relation spéciale entre la mère et l’enfant. L’allaitement maternel est un geste d’amour porteur de vie. Cela se poursuit lorsque le bébé devient bambin. Toute personne sans préjugés qui observe l’allaitement d’un bébé déjà grand ou d’un bambin peut témoigner de la magie de ce geste tout particulier, presque magique, qui transcende la simple alimentation. Un bambin qu’on allaite peut soudainement éclater de rire, sans raison apparente. Le plaisir que lui donne le sein n’est pas seulement alimentaire. Et si la mère se le permet, l’allaitement sera pour elle aussi une source de plaisir, et pas seulement parce qu’elle nourrit son enfant. Évidemment, ce n’est pas toujours facile, mais qu’est-ce qui l’est? Quand tout va bien, toutes les difficultés sont oubliées.

Et si l’enfant tombe malade ou s’il est blessé (ce qui arrive nécessairement quand il rencontre d’autres enfants et qu’il devient plus audacieux), quelle meilleure façon de le réconforter qu’en lui offrant le sein? Je me souviens de nuits à l’urgence de l’hôpital, où des mères qui n’allaitaient pas promenaient leur enfant de long en large, dans les couloirs, en essayant, souvent en vain, de les réconforter, tandis que les mères allaitantes étaient assises calmement, leur enfant au sein, apaisé, sinon soulagé. Par l’allaitement, le mère et l’enfant se réconfortent mutuellement.

lundi 16 juin 2008

psy et suite

nous avons donc vu la psy tout à l'heure, je me suis dit que c'était une naze jusqu'à ce qu'elle nous dise qu'on avait un petit garçon qui allait tres bien, car il savait dire "non" et qu'il était pleins d'énergie, que c'était les enfants trop sages qui allaient mal. ca n'avait rien à voir avec le problème, c'était juste un jugement en voyant Mathieu "massacrer " un garage. Je lui ai dit que s'il faisait autant de bruit c'était surtout pour nous empêcher de parler car il n'avait pas envie d'entendre cette conversation. Elle était tout à fait d'accord.
Bon elle ne m'a pas trop aidé dans notre problématique du moment, j'aurais aimé qu'elle lui parle plus de ça pour voir comment lui répondre quand lui m'en parle, mais vu que lui n'avait pas envie...
J'ai bien aimé car elle a bien exprimé à Tony que c'était rassurant ET nécessaire la "violence" de Mathieu, qu'il fallait lui dire qu'il pouvait frapper, mais dans un coussin (et j'ai entendu Tony le dire à Mathieu ce soir), et elle lui conseillait de jouer à des jeux "viriles" avec lui comme à la bagarre. Je pense que ça va rassurer mon compagnon sur le fait que son fils soit si remuant.
Pour l'angoisse elle a signifié que c'était moi qui était tres inquiete et que par ricochet ça inquiétait Mathieu. Je le pensais aussi, et c'est toujours ce qui m'inquiete avec les psy, j'ai l'impression à chaque fois qu'ils expriment ce que l'on pense, et ce n'est pas forcement une vision correcte de la situation. Elle m'a donné l'adresse d'un CMP pour adulte, ça ne fera pas de mal de toute façon de pouvoir en parler sans mes zhomes !!! et elle nous a redonné rdv la semaine prochaine, pour voir si Mathieu dormait mieux.
j'ai rdv demain dans une autre pmi, on vera si c'est pareil ;)

Sinon je suis tres inquiete car notre boite aux lettres a été marquée d'un sigle gravé (a. S.S puis une espece de triangle puis 94) et c'est la seule. je psychotte peut etre mais ça me fait penser aux croix de la st barthélémie. j'ai appelé la police mais je crois qu'ils n'ont pas bien compris et veulent qu'on porte plainte pour vendalisme. Moi je m'en fiche bien de la boite aux lettres en tant qu'objet, c'est la signification qui m'inquiete.
Les jeunes sont revenus sur le banc, pas les plus violents, mais comme je passais avec Mathieu je les entendais parler d'avocat et de balance, qu'ils pourraient avoir tous les noms grace aux dossiers de leurs avocats. Du coup je ne suis pas rassurée, mais Tony n'est pas inquiet lui.

samedi 14 juin 2008

Pour être plus gaie.

Pour vous donner des nouvelles, il y avait 9 jeunes et 6 ont été attrapé, déférés devant le parquet. Il y avait 2 mineurs, qui se sont vraiment mal comportés avec la juge pour enfant, du coup la police dit qu'il vont avoir de la prison ferme.
Moi je n'arrête pas d'y penser, c'est ce qui m'a sorti du lit à cette heure d'ailleurs. Mathieu en parle dès qu'on regarde pas la fenêtre. Tony en parle à la police. Il a une marque de chaussure de 8cm dans la tête, et mal au ventre, mais il me dit que ça va mieux. On a rdv avec la psy de la pmi lundi, et mardi dans une autre (je suis méfiante, j'ai préféré doublé le rdv que tomber sur une branque)

Donc pour être plus gaie, Mathieu m'a bien fait rire avec un premier bon mot. Je pense que ça ne va faire rire que moi, mais je vous le met quand même.
On sortait de la halte, et on devait y retourner l'apresmidi avec un gateau, pour la fête de l'été. Il me dit qu'il veut le faire seul (il veut tout faire seul et que maman "aide").
alors je lui dis " tu veux le faire avec tes petites mains"
il regarde ses mains dégouttés et me répond "non avec une fourchette" lol, il ne se voyait pas tourner la pâte avec ses mains, non mais quand même !
comme je rigolais, il m'a dit séverement " non pas rire !"

Sinon il nous a chanté pour la premiere fois une chanson, du début à la fin "la fourmis a piqué ma main, la coquine la coquine..." c'est trop craquant.
Et comme à chaque fois qu'il maitrise qqchose, il se l'approprie en jouant avec, du coup ça donne " la fourmis a piqué la salle de bain..." et ça le fait rire. J'ai rit avec lui et je lui ai dit "n'importe quoi" du coup chaque fois qu'il chante sa version il s'empresse de rajouter avec un grand sourire "n'importe quoi"

Ce matin il est monté à la toile d'araignée en bas de chez nous, mais cette fois jusqu'en haut, à vrai dire je n'étais pas très rassurée, mais je lui ai dit que j'étais très fière de lui.
Il la délaissait ces derniers temps, et mercredi au parc floral, j'avais emmené son cousin Jordan pour écouter le Pestacle (qui ont repris), alors que je me suis retournée pour aller voir son cousin qui descendait du treuille pour la première fois, il a filé tout seul vers l'immense toile d'araignée.
Je l'ai cherché pendant 10 min, en panique partout, il y avait foule. Heureusement sur son trajet ses yeux sont tombés sur la piscine à balle et il été arrêté devant réclamant d'y aller. Il me cherchait des yeux, pas du tout paniqué lui !!!
On est rentré fisca à la maison après ça !
Il m'a bien expliqué qu'il voulait aller à la toile d'araignée, du coup il est content de retrouver notre petite toile en bas.
Je devrait peut être l'emmener à la tour Eiffel, pour le faire rêver ;)

sur ce je vais essayer de dormir, demain piscine !

mardi 10 juin 2008

encore les urgences !

Cette fois c'est pour Tony ! mais rien de bien grave, physiquement du moins.
On habite un endroit calme avec un beau parc juste en dessous. Mais nous sommes à l'entrée du parc, avec deux bancs juste sous nos fenêtres où viennent s'assoir et parler, tres fort, des jeunes. Tant qu'ils ne faisaient que ça, bon !
Mais ce soir ils avaient emmener une chaise en plastique, qu'ils ont fait bruler. Des voisins d'un autre bâtiment au RDC les ont photographié, et les jeunes les ont vu. Ils se sont mis à les canarder de pierres, les injurier, les menacer. Tony est descendu, il a d'abord éteint le feu, puis voyant que les jeunes ou plutôt un ne lâchait pas l'affaire avec les voisins, il est intervenu. Le ton est monté, ils ont commencé par se battre et tous les autres jeunes sont revenus et l'ont mis à terre et frappé.
C'était horrible !!!!!!!!!! on regardait par le balcon avec Mathieu, j'ai hurlé et Mathieu aussi. Je suis descendue en courant avec Mathieu dans les bras, le temps de faire le tour du bâtiment les jeunes avaient arrêté de frapper, la police est arrivée et ils sont tous partis en courant.
Tony n'a rien de grave, quelques bleus qu'on a fait constater aux urgences. Il dit ne pas avoir mal, qu'à coté de ce qu'il vit avec sa maladie c'est vraiment rien.
Moi je suis traumatisée, mais ce n'est rien à coté de Mathieu qui répétait en boucle " tapait papa, tapait papa".
On a essayé de lui expliquer, ça va un peu mieux, mais il a fallu aller avec papa aux urgences, il ne voulait pas le voir partir seul.

dimanche 8 juin 2008

chat !

je suis Tagguée !
je ne crois pas que ça veuille dire que mon blog se retrouve pleins de graffitis mais que je me retrouve dans une grande partie de chat, et que pour m'en sortir il faut que je suive ce réglement :

Règlement :
Il faut attraper le livre le plus proche
Aller à la page 123
Trouver la 5ème phrase
Et recopier les 3 phrases suivantes
Et enfin, tagguer 5 autres personnes

bon la premiere partie ne mange pas de pain, sauf que le livre le plus proche de moi a 7 pages et n'a que 6 phrasses au maximum par page (petit ours brun dans son bain), je vais donc prendre celui que je feuillette en ce moment dans mes toilettes quand Mathieu colle son père qui veut etre tranquille : "Moi et les autres, incitation à la génétique" d'Albert Jacquard. Que j'avais acheté en terminal quand ce grand scientifique était venu dans MON lycée, pour faire une conférence, et que ma prof m'avait poussé dans le dos pour que j'aille lui parler, waouh que de souvenir (mdr)
bref par chance il a 140 pages, donc voici à la 123eme dans un chapitre intitulé "suis-je intelligent" :
je vous mets tout le passage tant qu'à faire avec le passage demandé en rouge.
Les intelligences sont trop complexes pour pouvoir être hiérarchisées; cherchons à être intelligent mais ne nous donnons pas un modèle;
-que la question était bien formulée, car elle admet que l'on n'"est" pas intelligent, on le devient;
-Qu'il est très facile de ne pas devenir intelligent, la recette est simple :s'assoupir dans la passivité des réponses apprises, renoncer à l'effort de formuler ses propres questions;
-que devenir intelligent c'est suivre la voie inverse, c'est procéder au dressage de cet animal rétif, paresseux, qu'est notre cerveau; c'est le contraindre à aller au bout des questionnements, à ne pas se satisfaire trop facilement de réponses toutes faites; c'est faire flèche de tout bois, les dons de la nature comme les apports de l'aventure, pour construire l'outil intellectuel qui nous permet d'être nous-même; c'est se créer soi-même.

Bon pour les personnes que je dois taggués, bien sur ma soeurette Barbara, je vais me faire engueller par Titia, mais ma mère ça va l'amuser. Solène je suis certaine que tu n'as que ça à faire entre tes cours et ton stage, mais tu dois avoir pleins de livres.
Une autre qui a pleins de bouquin j'en suis sur Claude-lise !

c'est Caro qu'il faut remercier pour ce jeu ;)