samedi 20 novembre 2010

Une complicité grandissante...


Thomas grandit, et sa complicité avec son frère aussi.
Quelle bonheur pour une maman, de voir leurs rires, leurs poursuites, leur conversation ... quoique pour cette dernière elle se limite à "caca!" suivi d'une explosion de rire de part et d'autre.
L'atmosphère s'est détendue très fortement depuis que je ne me transforme plus en dragon chaque fois que Mathieu fait du mal à son frère, mais qu'au contraire je console le petit, je l'embrasse, sans même dire "c'est encore Mathieu" ou " il est vilain". J'apprends à prendre sur moi, si bien qu'à la place d'entendre un choc suivi d'un pleur qui me vide les tripes et d'arriver pour trouver Mathieu cacher sous la table, j'entends plutôt des rires, encore des pleurs mais suivi d'un précipité " dit moi où tu as mal Thomas, dis moi où" et je sais qu'il lui fait un câlin et un bisous à l'endroit montré.
Comme en plus Tony vient de finir un livre de Cyrulnik, où il a trouvé que si l'ainé voulait faire comme le puiné ce n'était pas forcément par jalousie, mais peut être pour partager son univers, je crois qu'on soulage un peu notre Mathieu. Dommage qu'on ne devienne des parents que quand on a son 1er enfant, ça serait chouette d'être en apprentissage ailleurs...
Une école pour parent pensait Bernard, je partage avec émotion cet avis à mon tour...