samedi 20 novembre 2010

Une complicité grandissante...


Thomas grandit, et sa complicité avec son frère aussi.
Quelle bonheur pour une maman, de voir leurs rires, leurs poursuites, leur conversation ... quoique pour cette dernière elle se limite à "caca!" suivi d'une explosion de rire de part et d'autre.
L'atmosphère s'est détendue très fortement depuis que je ne me transforme plus en dragon chaque fois que Mathieu fait du mal à son frère, mais qu'au contraire je console le petit, je l'embrasse, sans même dire "c'est encore Mathieu" ou " il est vilain". J'apprends à prendre sur moi, si bien qu'à la place d'entendre un choc suivi d'un pleur qui me vide les tripes et d'arriver pour trouver Mathieu cacher sous la table, j'entends plutôt des rires, encore des pleurs mais suivi d'un précipité " dit moi où tu as mal Thomas, dis moi où" et je sais qu'il lui fait un câlin et un bisous à l'endroit montré.
Comme en plus Tony vient de finir un livre de Cyrulnik, où il a trouvé que si l'ainé voulait faire comme le puiné ce n'était pas forcément par jalousie, mais peut être pour partager son univers, je crois qu'on soulage un peu notre Mathieu. Dommage qu'on ne devienne des parents que quand on a son 1er enfant, ça serait chouette d'être en apprentissage ailleurs...
Une école pour parent pensait Bernard, je partage avec émotion cet avis à mon tour...

4 commentaires:

truiss a dit…

L'école des parents existe, mais n'est pas très répandue...
Et puis, si une telle école existait à grande échelle, elle créerait un dogme et une façon unique d'élever des enfants qui sont tous différents avec des besoins différents.
On sait bien que les conseils des uns ne s'appliquent pas aux autres et même la psychologie n'est pas toujours applicable ;)
Seule une maman, en regardant faire ses enfants, peut adapter ce qu'elle connaît à ce qu'elle voit, et faire le lien quand lien il y a ;)

pétula13 a dit…

moi je ne pense pas que l'on devienne parent avec son premier enfant, mais bien avant... et notre base d'éducation est tellement empreinte de celle que l'on a reçu, enfin, de l'interprétation que l'on a pu en faire! je vois déjà le profil des futures éducations de mes filles par exemple avec une maëlle très maternante et douce, une ophé plus cadrante et un Nono qui ne veut pas d'enfant!!! lol!!!!

Tetia a dit…

Bonjour Vio
contente d'avoir de tes nouvelles. Super la photo.
"mais qu'au contraire je console le petit, je l'embrasse, sans même dire "c'est encore Mathieu" ou " il est vilain"." J'applique ça aussi depuis quelques temps (euh, sauf quand le naturel reprend le dessus), et je dois dire que c'est super comme méthode.
Quand repasses-tu sur MM ? Pour l'instant, il n'y a plus que Mimi et moi.
Bise

PrinCéless a dit…

Depuis que tu as parlé de cette technique (consoler sans critiquer l'autre), j'essaye de l'utiliser le plus souvent possible et je trouve que la situation s'apaise plus vite. Je sens que mon aîné est intrigué par cette nouvelle façon de faire. lol

Les conversations à un mot suivies d'une explosion de rire, je connais bien ça aussi ici. parfois ils sont tellement à fond qu'ils arrivent à me faire rire aussi avec leurs bêtises. hihi