jeudi 26 juillet 2007

le 26 Juillet 2007

Grosse journée aujourd'hui : réveil à 6h30, j'ai pas l'habitude, surtout pas que mon bonhomme ne se rendorme 2h plus tard. Nous sommes donc allés au marché, chercher de bon fruits et légumes, ce qui fera du bien à nos ventrous. J'ai trouvé de beaux abricots, que Mathieu dévore entierement, ce qu'il a d'ailleurs fait tout de suite étonnant une gentille mamie qui trouvait que les bébés avaient du mal à manger des fruits. Le mien a du mal surtout avec les légumes, et spécialement avec les purées.


Petit tour au toboggan, et re-mamie qui lui a fait de gentil compliment sur ses yeux. C'est vrai que dans certaines lumières on ne voit qu'eux, surtout quand Mathieu travaille son équilibre perché sur le haut de la poussette. Il préfére largement etre en haut pour tout voir et surtout sentir sa maman proche ce qui lui permet de dialoguer sur ce qu'il voit. Il module les sons d'étonnements devant l'oie en carton qui annonce la vente de foie gras, ou devant un petit chien qu'on croise, en pointant du doigt l'objet de son étonnement, ce qui me permet de lui répondre " ça c'est une oie, c'est comme un canard mais en plus gros" ect... Quand il est au fond de sa poussette je ne le vois pas aussi bien, et il s'ennerve quand je ne lui répond pas.


En voiture c'est pareil, mais c'est plus dur s'il se met à dire "paaaa" en le criant de plus en plus fort il faut que je fasse le lien avec les paroles de la chanson qui vient de passer et que je n'écoutais pas, ah oui elle parlait d'un chat, oui Mathieu c'est le chat, et il est content il se calme tout de suite, si je ne répond pas il est frustré et se met à raler.


Nous sommes donc rentré sans pleurs, lui perché et moi poussant. Une fois à la maison il a testé la gravité terreste en jetant une à une l'integralité de ses balles de sa piscine à balle ( une 30ene) du péron de notre premier étage, pendant que j'équetais les haricots verts en le regardant faire. Quand il a eu fini, il a voulu aller les chercher et a entrepris de chercher un moyen de pousser ma barriere de sécurité, pas tres conventionnelle, mais qui nous suffit pour le retenir tant qu'on a l'oeuil sur lui. Quand il a réussi à la soulever d'un côté, j'ai pensé que c'était le bon moment pour moi de faire une pause et de l'entrainer à descendre tout seul l'escalier. Pour ce qui est de marcher ou d'escalader l'escalier, il n'est jamais tres volontaire, et me tend vite les bras, sauf quand il veut vraiment quelquechose, comme là aller chercher ses balles et surtout jouer dans l'allée. Il a donc descendu tout seul, en marche arriere bien sur, notre escalier en colimaçon assez pentu. Je prefere qu'il s'entraine à le faire avec moi au cas où un jour par malheur il y aille seul, au moins ça serait moins périlleux pour lui. Mon problème est surtout de lui expliquer de descendre ou monter du coté du mur, là où les marches sont les plus larges, parceque sinon il n'a aucun probleme pour le faire.


apres tous ces exercices et un réveil tres matinal, il a voulu s'endormir juste au moment où le repas était enfin pret (11H30), et j'ai cru qu'il allait encore sauter le repas de midi, mais il s'est reveillé à 13H30, à cause de notre pauvre Léo-le-chat, qui était sur le péron, et qui s'est retrouvé avec la queue coincée sous la porte apres qu'un coup de vent l'ai refermé violement. Le pauvre, heureusement il n'y a eu qu'une touffe de poils arraché, j'ai bien cru qu'elle était cassée. Il a l'air de reprendre un peu possession des lieux, son ennemi sauvage n'a plus l'air d'etre là, et il nous a rammené un oiseau avant hier devant les yeux tout rond de notre petit bout.

l'apres midi nous avons rejoins ses cousines marseillaises à Meaux-plage, et il a fait la découverte d'Ophélie avec qui il a beaucoup joué.
C'était étrange pour moi, de voir ma nièce chérie s'occuper ainsi de mon fils un peu comme je m'occupais d'elle quand elle avait le même âge. C'était pas si vieux que ça pourtant, et paf 11 ans de passés ! Je me souviens encore tres bien du jour de ses deux ans, de son rire cristalin, de ses facécies et du "auseccours tatavio, viens me chercher" quand sa mère la grondait. C'était chouette cette époque où je la voyais grandir, c'était magique !

le temps a passé trop vite, de cette rencontre à la "plage", j'ai à peine vu mes deux plus jeunes nièces, mais c'était une bonne surprise aussi de voir Maëlle jouer, sans tenir son rôle de "petite maman", mais de s'occuper de ses préoccupations d'enfant. Elle change, elle rayonne, ça fait chaud au coeur, et elle devient de plus en plus belle. Quant à Noëmie, un vrai courant d'air, entre la baignade dans la marne et le trampoling, en passant par l'accro branche, je ne l'ai pas vu.

Babeth à peine plus, elle avait retrouvé des amis de marseille, bref le temps a été tres court, c'était un brin frustrant.

Mathieu a découvert la piscine où il avait pied, dans les bras de sa belle cousine, Ophélie.

Aucun commentaire: